“C’est pas que moi, les autres aussi devaient faire quelque chose” , “Après moi le déluge” , “Je faisais confiance au gouvernement” , “Je ne pouvais pas sauver le monde à moi tout seul” , “Mes actions n’auraient été qu’une goutte dans l’océan” …
Et vous, quelle excuse donnerez-vous aux générations futures ? Le site sorrychildren.com vous invite à la poster.
“Désolé, j’avais piscine”
Nous faisons quelques efforts, mais reconnaissons-le, nous évoluons encore dans un entourage peu préoccupé par l’urgence climatique. On en parle entre amis, en famille, oui. Mais les actes sont pauvres, quand ils ne sont pas contradictoires. Entre le chacun pour soi (“On ne vit qu’une fois” ) et l’irresponsabilité (“Les Africains n’ont qu’à faire moins d’enfants” ), certaines attitudes sont exaspérantes.
Le site Sorrychildren est alors notre exutoire. Provocation, autodérision : postons les excuses “bateau” entendues à longueur de journée – quand il ne s’agit pas des nôtres !
Ce site nous interpelle : “À moins que nous ayons tout fait pour éviter le pire, nous aurons tous une responsabilité envers nos enfants.” .
Lâchez-vous… puis agissez !
Passé son côté provocateur, le site offre un bel inventaire de ressources concernant notre péril climatique et ses défis : citations, lectures, films, réflexions, adresses de sites web, propositions d’actions, appels à se faire entendre… Même en étant déjà bien informé, on découvre quelques surprises, comme le site The Freaks (“Ne faites plus comme tout le monde” ).
Du boycott au volontariat, la liste d’actions proposées est longue : faites votre marché !
Mais avant toute chose, postez votre pire excuse. Et et en passant, aimez ma pire excuse, puis cliquez sur la photo : ma réponse se dévoilera. Je n’y gagne rien, si ce n’est un encouragement à poursuivre mes efforts.
J’avoue que parfois il m’arrive de penser “pour une fois c’est pas grave”. Mais j’essaie de l’améliorer et ton article est une excellente piqûre de rappel.